" Si courir ou marcher était notre seul but, nous passerions à côté de moments inoubliables "

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Il faut d’abord faire la preuve de perte de connaissance brève ainsi que les évènements qui l’on précédée, accompagnée ou fait suite. L’interrogatoire du patient ou des témoins est pour cela très  important.

– D’abord préciser la durée de la perte de connaissance

  • Perte de connaissanceRechercher les signes avant-coureurs :
  • Palpitation, précordialgies (douleur au niveau de la région thoracique gauche)
  • Sensation de faim, de fatigue, dérobement de jambes, voile devant les yeux.
  • Acouphènes, éloignement des bruits
  • Nausées, épigastralgies (douleur de l’estomac.)

РD̩terminer les circonstances de survenue :

  • Conditions climatiques (chaleur, humidité, froid…)
  • Effort violent et prolongé, changement de position,
  • Émotivité liée à l’importance de  la compétition,
  • Contexte de surentrainement ou de compétition trop rapprochées,
  • Repas trop rapproché ou trop éloigné de l’effort sportif

– On essaiera d’avoir une description du patient pendant le malaise

  • Aspect de la peau : pâle, cyanosée (bleue).
  • Etat respiratoire et si possible le pouls palpé, tension artérielle…
  • Présence de mouvements anormaux (geste désordonnés, hypotonie, hypertonie…)
  • Existence de sueurs,
  • Perte d’urine, morsure de langue, hypersalivation

– Au réveil de la perte de  connaissance, état du patient :

  • Désorienté, amnésique, récidive du malaise ?

– Enfin savoir

  • s’agit-il du premier malaise de ce genre ?
  • Existe-t-il des antécédent neurologiques ou cardio-vasculaires soigneusement caché jusqu’à ce jour ?
  • Existe-t-il des prises de médicaments (diurétiques, psychotropes), prise d’alcool ?

РOn pourra alors ̩liminer

  • La chute sans perte de connaissance
  • La catalepsie, dans le cadre du trouble du sommeil, tel le syndrome de Gélineau, brusque relâchement  du tonus musculaire sans perte de connaissance intacte.
  • Malaise névropathique, souvent sans perte de connaissance vraie, déclenché souvent par la contrariété, mais aussi par un traumatisme caractérisé par une chute non brutale, mouvements désordonnés, des cris, des pleurs…

Origine neurologique :
Il faut surtout éliminer la crise comitiale
Il s’agit d’un malaise brutal, sans cause apparente, avec une phase tonique et clonique. A noter que seule la morsure de langue latérale et profonde de la langue est caractéristique, de même que la confusion à la reprise de la conscience, et l’amnésie totale des faits. Mais recouvrant ce qui s’est passé avant le malaise par la suite.
La perte d’urine n’est pas spécifique de la crise comitiale.
Un arrêt cardiaque de plus de 10 secondes peut entrainer une hypertonie et clonies aussi.

On cite aussi les accidents vasculaires cérébraux, rares dans le contexte sportif, ne pas oublier une hémorragie méningée par rupture de malformation vasculaire favorisée par l’effort physique, la perte de connaissance brève accompagnée de céphalées violentes et brutales.

Origine cardiaque :Contôle santé

On parle alors de syncope précédée ou non de sensation lipothymique, ou de palpitation, précordialgies, accompagnée de sueurs, pâleur, hypotonie.
Il s’agit alors soit d’une cardiopathie ignorée, soit d’un trouble du rythme chez un sujet jeune à cœur sain, chez le sujet âgé penser à une ischémie myocardique.
L’origine cardiaque est la cause la plus grave  des pertes de connaissances dans l’immédiat, car si elle est brève elle peut par contre se prolonger et demander une réanimation pour traiter ses causes.

Ne pas hésiter au moindre doute de demande un avis de  cardiologue, qui réalisera une échographie cardiaque, une Holter (enregistrement continu sur 24heures) rythmique ou tensionnel.

Causes métabolique :
Hypoglycémie : chez le diabétique insulinodépendant ou chez le sportif n’ayant pas eu e temps ou la précaution de se nourrir avant une compétition.
Syncope de l’hyperventilation, de l’hypoxie, de l’hypercapnie (efforts prolongés en conditions exceptionnelles (comme l’altitude …)
Syncope d’origine réflexe ou vasovagale : de loin la cause la plus fréquente. Il s’agit d’une perte de connaissance précédée ou non de lipothymie, avec pâleur, sueurs hypotonie si elle se prolonge peut s’accompagner de convulsions.
La position allongée favorise la reprise de conscience qui est rapide et de parfaite qualité, le récidive immédiate est possible si le sujet veut se relever absolument.
Les causes sont multiples, chez le sportif, il s’agira surtout
D’un traumatisme direct sur une zone réflexogène (œil, organes génitaux externes..), des traumatisme (entorse genou..), effort prolongé ou très intense, facteur climatique, en particulier contact avec eau froide.

Perte de connaissance brève avec  traumatisme crânien
Trauma cerebraleImpose une attitude ferme et systématique de la part du médecin et des responsables sportifs, il faut insister sur le fait que toute perte de connaissance, même brève constitue le témoin certain d’un traumatisme crânien grave.
L’hématome extra dural reste la hantise de tout médecin, même s’il s’agit d’une complication rare survenant dans la plupart des cas dans les 24 premières heures suivant le traumatisme  crânien, il impose  un diagnostic précoce et une thérapeutique chirurgicale immédiate.

En pratique c’est au médecin et éventuellement au responsable sportif sur le terrain de prendre un certain nombre de décision, s’il est témoin de l’accident et au moindre doute une perte de connaissance suite à traumatisme crânien : faire cesser immédiatement l’activité en cours pour le sportif concerné, dans un second temps ou si le sportif n’est vu qu’à la fin de son activité, il faut imposer une surveillance pendant au moins 24 heures soit à domicile si l’entourage le permet (conscience état des pupilles…) soit au moindre doute sur la capacité de l’entourage ou sportif en déplacement faire une surveillance en milieu hospitalier.

Il est bien entendu qu’au moindre doute ou la moindre aggravation de l’état de conscience ou apparition d’un déficit il faudra adresser le patient en chirurgie avec ou sans examen complémentaires, l’urgence étant absolue.
Les causes des syncopes (ou lipothymies) sont nombreuses. Beaucoup sont bénignes, notamment la plupart des syncopes vasovagales. La cause précise n’est pas toujours facile à déterminer. Lorsqu’une syncope est associée à une cardiopathie, il plane toujours un risque de mort subite.

Amel Zerouati

Dr Amel ZEROUATI
Médecine manuelle ostéopathique et médecine du sport
Fontenay-sous-Bois

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