Depuis mon retour, on me demande de définir la chine et les Foulées de la Soie. Et bien, cela va vous paraître fou, mais c’est plus difficile à faire que la course elle-même… Mais bon, un peu de courage, j’enfile mes baskets… et je me lance !
Pour moi, les Foulées de la Soie, c’est peut-être la fusion et l’harmonie parfaite entre le prestigieux Tour de France cycliste et le Mythique Rallye Paris-Dakar. En effet, on y retrouve la grandeur et le souci du détail de la course au maillot jaune. Nous avons été encadrés et gâtés comme de vraies seigneurs du sport. Tout était pensé et mis en place pour un confort maximum. Courir devenait presque facile. La variété des parcours aura également permis à chacun de découvrir la beauté de l’effort et les limites de son corps.
Mais ne parlez que de sport pour exprimer l’épreuve serait vraiment lui manquer de respect. S’il fallait trouver un synonyme aux Foulées de la Soie, je pense que ce serait le mot ACCUEIL. Car comment oublier ces gens qui paraissaient sortis d’un autre monde et qui nous ont ouvert leurs villages et leurs cœurs. Des ambiances de fêtes inimaginables en Europe nous attendaient et des marées humaines nous ont offert des images et des souvenirs qu’il sera impossible d’oublier.
Ce contact tellement vrai avec les gens, voilà bien le vrai dopage que le sport a besoin.
En conclusion, je dirais que les Foulées de la soie doivent avant tout se courir avec le cœur, alors avant de tenter cette expérience unique, préparez bien le vôtre…
Jean François LENVAIN